Réforme du CMG 2025 : ce que ça change vraiment pour les parents et les assistantes maternelles

Réforme du CMG 2025 : ce que ça change vraiment 1

Dès septembre 2025, le Complément de libre choix du Mode de Garde (CMG) change. Et avec lui, pas mal d’habitudes vont bouger…

Des familles verront leur reste à charge diminuer. D’autres, au contraire, perdront une partie de l’aide. Du côté des assistantes maternelles, certaines craintes sont justifiées, surtout sur les petits contrats.

Alors que cache cette réforme ? Qu’est-ce qui est vrai, qu’est-ce qui circule mal compris ? Voici un décryptage complet, pour comprendre en profondeur ce que change cette réforme, que l’on soit parent ou professionnel de l’accueil.

🔍 À retenir en un clin d’œil

📊 Le calcul du CMG sera personnalisé selon les ressources du foyer, le nombre d’enfants et les heures de garde.

💶 L’aide sera plafonnée à 8 €/h pour une assistante maternelle et 15 €/h pour une garde à domicile.

🍽️ Les indemnités d’entretien et de repas sont désormais incluses dans le calcul.

👤 Les parents solos auront droit au CMG jusqu’aux 12 ans de leur enfant.

👪 En garde alternée, chaque parent percevra sa part du CMG à partir de décembre 2025.

🛟 Un dispositif transitoire limitera les pertes d’aide dans certains cas.

Sommaire

📊 CMG 2025 : comment est-il calculé ?

➡️ Pour les familles qui cherchent à comprendre comment calculer le CMG 2025, cette réforme introduit un nouveau mode de calcul personnalisé basé sur un taux d’effort horaire. Cela permet d’ajuster l’aide selon les revenus, la composition familiale et le nombre d’heures réellement déclarées.

📎 Pour un aperçu officiel et synthétique des grandes lignes de la réforme, voir la fiche publiée sur Service-Public.fr, ainsi que le décret complet disponible sur Légifrance, qui précise les montants et modalités d’application.

Le calcul du Complément de libre choix du Mode de Garde change en profondeur. Fini les grilles pré-établies : à partir de septembre 2025, le montant de l’aide sera personnalisé pour chaque famille. Il reposera sur un taux d’effort horaire personnalisé (TEHP), calculé à partir de plusieurs éléments combinés :

  • les ressources annuelles nettes du foyer (revenu net catégoriel N-2),

  • la composition de la famille (nombre d’enfants à charge),

  • le nombre d’heures de garde mensualisées,

  • le coût horaire réel de la garde, incluant la rémunération nette + les indemnités d’entretien et de repas.

Pour garantir une base commune de calcul, un coût horaire de référence a été défini : il est actuellement fixé à 4,85 €/heure (ce montant reste à confirmer par décret). Le coût réel déclaré par la famille est comparé à ce coût de référence pour ajuster le montant de l’aide selon la formule suivante :

TEHP = (Coût horaire réel ÷ Coût horaire de référence) × taux d’effort de base

Le coût horaire de référence, c’est un tarif repère fixé par l’État. Il sert à comparer ce que coûte réellement la garde chez l’assistante maternelle et à ajuster l’aide en conséquence.

🧩 Le « taux d’effort de base » est un pourcentage fixé par la CAF selon un barème national. Il varie selon les ressources du foyer et le nombre d’enfants à charge. C’est ce taux qui sert de point de départ pour calculer ce que la famille devra financer elle-même pour la garde de ses enfants. Il n’est pas directement consultable dans les documents CAF, mais il est appliqué automatiquement dans le calcul de l’aide. Il peut être estimé grâce à des simulateurs en ligne, comme celui proposé par Pandi Panda ou sur le site de la CAF lorsque l’outil sera mis à jour.

Ce taux est ensuite ajusté selon le coût horaire réel de la garde, comparé au coût horaire de référence (4,85 €).

Ce calcul permet d’adapter l’aide au plus près de la réalité : plus le coût est important, plus le CMG est ajusté pour compenser (dans la limite des plafonds). Et inversement, si la garde coûte peu, l’aide baisse aussi.

L’objectif est d’éviter qu’une famille paie la même chose pour un contrat de 10 h ou de 45 h sans que ce soit cohérent avec ses moyens.

L’aide mensuelle est ensuite calculée en multipliant ce taux par le nombre d’heures réellement déclarées, dans la limite d’un plafond de 8 €/h pour une assistante maternelle (15 €/h pour une garde à domicile).

✅ Le coût horaire réel inclut désormais les indemnités d’entretien et de repas versées à l’assistante maternelle. Si ces indemnités sont fixées au jour, elles devront être converties en taux horaire pour être intégrées au calcul.

Exemple simple 💸 :

  • Une indemnité d’entretien de 3,50 € par jour et une indemnité repas de 2,50 €, soit 6 €/jour.

  • Si l’enfant est accueilli 10 heures par jour, cela donne : 6 € ÷ 10 h = 0,60 €/heure.

  • Ce montant s’ajoute au tarif horaire net pour définir le coût horaire total pris en compte.

⚠️ Cela signifie que plus la journée est courte, plus le taux horaire des indemnités augmente, ce qui peut légèrement faire varier le niveau de remboursement. Une journée de 5 heures, par exemple, ferait passer ces 6 € d’indemnités journalières à 1,20 €/heure.

⚠️ Autre nouveauté importante : le montant de l’aide pourra varier d’un mois à l’autre. Contrairement à aujourd’hui où l’aide reste stable, la nouvelle formule tient compte du nombre d’heures réellement déclarées chaque mois. Si les horaires fluctuent (vacances, absences, période d’adaptation…), le montant du CMG sera ajusté en conséquence.

✏️ Chaque situation étant unique, pour estimer précisément l’aide à laquelle une famille peut prétendre, il est recommandé d’utiliser un simulateur.

💡 Besoin d’un rappel sur le rôle de l’employeur ?
Avant de plonger dans les détails du CMG, il peut être utile de revoir les bases du contrat, des obligations et des démarches. 👉 Lire l’article “Employer une assistante maternelle”

🧠 À retenir sur le calcul technique du CMG

📌 Le « taux d’effort de base » est un pourcentage fixé par la CAF selon les revenus et le nombre d’enfants à charge. Il n’est pas directement communiqué, mais intégré automatiquement dans le calcul.

📌 Le calcul utilise un coût horaire de référence : 4,85 € (à confirmer par décret).

📌 Les indemnités journalières doivent être converties en taux horaire pour être prises en compte dans le coût horaire total.

📌 Le montant du CMG peut varier d’un mois à l’autre, en fonction du nombre d’heures réellement déclarées.

🌫️ Des gagnants et des perdants : une réforme à double tranchant

Ces avancées ne bénéficieront pas à toutes les familles de la même façon. En fonction du type de contrat, des revenus ou du mode de garde, certaines verront leur aide augmenter… et d’autres, diminuer.

📉 Ce changement de méthode de calcul entraîne des répercussions concrètes : le reste à charge peut fortement varier, notamment selon le volume horaire du contrat. C’est l’un des points les plus discutés autour de l’impact réforme CMG assistante maternelle.

Ainsi, une famille ayant un contrat court, avec peu d’heures et des indemnités élevées, pourra se retrouver avec un coût horaire élevé, donc moins bien remboursé. À l’inverse, un contrat long permet souvent de lisser ces frais et de bénéficier d’un soutien plus conséquent.

Comprendre ces subtilités est essentiel pour anticiper les effets de la réforme sur son budget et faire les bons choix en matière de mode de garde.

🔴 Les familles perdantes

  • Les parents avec des petits contrats (moins de 20 h/semaine) : le montant de l’aide étant calculé à l’heure, les frais fixes (comme les indemnités d’entretien et de repas) pèsent proportionnellement plus lourd. Résultat : le coût horaire réel augmente, et l’aide diminue. Cela peut rendre ces contrats moins attractifs financièrement pour les familles.

  • Les familles dont les revenus dépassent les seuils d’aide minimale : au-delà d’un certain niveau de ressources, l’aide s’amenuise fortement, voire disparaît. Certaines familles, bien qu’ayant des charges importantes, ne toucheront plus rien du tout.

  • Les foyers qui franchissent un seuil de ressources : une légère augmentation de revenus peut faire passer une famille d’un palier à un autre, entraînant une forte baisse d’aide. Cette bascule est parfois difficile à anticiper.

Conséquence : certaines familles perdront jusqu’à 30 ou 40 € d’aide par mois. Et dans certains cas, l’aide sera tout simplement supprimée.

🔵 Les familles gagnantes

  • Les parents qui font garder leur enfant à temps plein : plus le nombre d’heures est élevé, plus l’aide peut être importante, dans la limite du plafond. Le CMG étant désormais calculé à l’heure, cela favorise les contrats longs et stables.

  • Les foyers modestes ou intermédiaires avec plusieurs enfants : le taux d’effort de base étant plus faible pour les familles à revenus modestes, le reste à charge est allégé. De plus, la présence de plusieurs enfants augmente le montant d’aide global possible.

  • Les familles monoparentales : elles bénéficient d’un allongement du droit au CMG jusqu’aux 12 ans de l’enfant, au lieu de 6 ans auparavant. Cela représente une aide précieuse pour continuer à financer les temps périscolaires sans rupture.

  • Les cas de garde alternée : à partir de décembre 2025, chaque parent pourra toucher une aide proportionnelle à son temps de garde. C’est une avancée attendue pour les familles séparées, qui jusqu’ici ne pouvaient pas toutes bénéficier d’un soutien équitable.

  • Les familles dont l’enfant a plus de 3 ans : auparavant, l’aide baissait automatiquement à l’entrée en maternelle. Désormais, le niveau d’aide reste identique, ce qui garantit une continuité de soutien financier au-delà de 3 ans.

🏡 Impact de la réforme CMG 2025 sur les assistantes maternelles

La réforme du CMG ne modifie ni les contrats de travail, ni les grilles tarifaires. Aucun changement n’est donc prévu sur la rédaction du contrat, les taux horaires fixés, ou les conditions de congés. Mais en réalité, les effets sont bien là : comme le calcul de l’aide évolue, certains parents pourraient revoir leurs besoins ou ajuster leurs horaires pour bénéficier d’un meilleur remboursement. Résultat : les assistantes maternelles pourraient voir apparaître davantage de demandes pour des contrats longs, ou à l’inverse, des refus de contrats courts jugés trop coûteux pour les familles.

✅ Les effets positifs

  • Valorisation réelle des coûts : jusqu’à présent, les indemnités de repas et d’entretien n’étaient pas incluses dans le calcul du CMG. Désormais, elles sont intégrées dans le coût horaire réel. Cela permet de mieux refléter le coût global de l’accueil et de ne plus sous-évaluer la dépense des familles — et donc, indirectement, le travail fourni par les assistantes maternelles.

  • Suppression du plafond journalier : avant, l’aide était limitée à 45 heures de garde par semaine. Désormais, c’est le plafond horaire qui s’applique (8 €/h pour les assmats), quelle que soit la durée du contrat. Cela veut dire qu’un contrat de 50 ou 55 heures peut désormais être pris en charge dans son intégralité, tant que le coût horaire reste dans la limite autorisée.

  • Contrats longs mieux remboursés : comme le calcul se fait à l’heure, plus un contrat est long, plus l’aide potentielle est importante. Cela rend les accueils à temps plein plus attractifs pour les familles, ce qui peut favoriser la pérennité des contrats proposés par les assmats.

❌ Les zones de fragilité

  • Les assistantes maternelles ne pourront plus se positionner volontairement sur le plafond journalier CAF : auparavant, certaines professionnelles — notamment pour les petits contrats — appliquaient un tarif permettant d’atteindre le plafond journalier de remboursement de la CAF, même si le nombre d’heures était faible. Cela permettait aux familles de bénéficier du montant maximum d’aide, tout en maintenant une rémunération correcte pour l’assmat. Avec la réforme, le plafond devient horaire (8 €/h), ce qui rend cette stratégie impossible : un tarif trop élevé sur un faible volume horaire sera vite plafonné, réduisant la part prise en charge. Résultat : les petits contrats deviennent plus difficiles à rentabiliser sans augmenter fortement le reste à charge pour les familles.

  • Les petits contrats sont moins soutenus : pour un contrat de moins de 20 heures par semaine, le montant de l’aide est souvent insuffisant pour couvrir les frais fixes comme les indemnités journalières. Cela peut inciter les familles à refuser ce type de contrat, même s’il correspondait bien à leurs besoins, ou à chercher des solutions collectives jugées plus rentables.

  • Dans certaines zones, l’écart entre crèches et assistantes maternelles pourrait s’accentuer : les crèches continuent d’être subventionnées en dehors du CMG. Si l’aide au libre choix du mode de garde baisse pour certaines familles, les places en structure pourraient apparaître plus avantageuses financièrement, renforçant un déséquilibre déjà existant entre l’accueil individuel et collectif.

  • Les accueils avec horaires atypiques ou situations spécifiques peuvent être pénalisés : certains accueils nécessitent des majorations tarifaires (accueil de nuit, week-end, enfants en situation de handicap). Or, si le coût horaire dépasse le plafond remboursable (8 €/h), le reste à charge pour les familles explose. Cela pourrait freiner l’accès à un accueil adapté pour ces enfants pourtant prioritaires.

🎥 Pour approfondir les enjeux soulevés sur le terrain, ce webinaire CGT SAP revient sur les grandes lignes de la réforme CMG 2025, avec un focus sur le nouveau mode de calcul, le reste à charge des familles, le dispositif transitoire, et les perspectives professionnelles. Animé par la CGT Service à la personne avec des intervenants de la CNAF, il répond aux questions concrètes des assistantes maternelles, des gardes d’enfants et des parents employeurs.

📘 Une réforme parmi d’autres…

Le CMG 2025 s’inscrit dans un mouvement plus large de transformation de l’accueil du jeune enfant.

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⚠️ Le CMG transitoire : un amortisseur prévu

Un dispositif de transition sera mis en place à partir de septembre 2025. Il s’agit d’un CMG complémentaire temporaire, versé si la nouvelle aide entraîne une baisse brutale. L’objectif est de limiter les chutes trop soudaines de soutien financier pour les familles.

🧮 Concrètement :

  • Le montant de cette aide transitoire sera calculé sur la moyenne des CMG perçus entre mars et mai 2025.

  • Si, en septembre, le nouveau montant du CMG s’avère inférieur à cette moyenne, un complément sera automatiquement versé pour compenser la différence.

  • Ce complément diminue progressivement à mesure que le nouveau CMG augmente ou s’approche de l’ancien niveau.

🎯 Cela concerne uniquement les familles déjà bénéficiaires du CMG avant la réforme. Les nouveaux entrants dans le dispositif ne seront pas éligibles à cet amortisseur.

📌 À noter : ce dispositif ne compense pas toutes les pertes sur le long terme. Il agit comme un coussin temporaire, le temps que les familles s’adaptent à la nouvelle logique de calcul. Il ne garantit pas un retour à l’ancien niveau d’aide, mais permet une transition plus douce dans les premiers mois.

🤔 Une réforme nécessaire mais imparfaite

L’ancien système avait ses limites : certaines familles modestes étaient mal aidées, tandis que des foyers aux revenus élevés touchaient malgré tout une aide minimale, parfois déconnectée de leur réalité financière. Le calcul en forfait journalier favorisait aussi certaines stratégies d’optimisation, qui profitaient davantage à ceux qui en comprenaient les rouages qu’aux familles les plus vulnérables.

Le CMG version 2025 vise à rétablir une forme d’équité, en adaptant l’aide aux ressources et aux besoins réels. Cette logique paraît plus juste sur le papier : elle tient compte de chaque heure réellement travaillée, de la composition familiale, et du coût concret de l’accueil. L’objectif annoncé était aussi de réduire les écarts de reste à charge entre les familles ayant recours à une assistante maternelle et celles dont l’enfant est accueilli en crèche, afin que le choix du mode de garde ne repose plus uniquement sur des considérations financières. Reste à voir si cela se traduira dans les faits : pour l’instant, certains constats laissent penser que le fossé pourrait au contraire se creuser dans certaines situations.

Mais dans les faits, cette réforme redistribue les cartes : les familles les mieux loties par l’ancien système peuvent y perdre, et celles qui étaient les moins aidées ne verront pas toujours un gain suffisant pour compenser d’éventuelles hausses de tarif ou de reste à charge. Pour les assistantes maternelles, cela implique parfois de revoir leur manière de présenter leurs contrats, d’anticiper les réactions des familles ou d’expliquer davantage la répartition des frais.

Ces effets indirects – comme le refus d’un contrat trop court, la réticence d’une famille à accepter une hausse d’indemnités, ou la difficulté à aligner les besoins parentaux avec les plafonds CAF – ne changent rien aux montants versés à l’assistante maternelle sur sa fiche de paie. Et pourtant, ce sont eux qui peuvent modifier profondément les équilibres, les discussions, et les choix faits autour d’un contrat. Mieux les comprendre permet de s’y préparer, d’en parler avec les familles, et d’éviter les malentendus évitables.

Mieux informés, mieux préparés. Cette réforme du CMG peut être une opportunité pour rééquilibrer les aides, mais elle suppose de comprendre les nouvelles règles, de s’outiller, et de garder un dialogue clair entre familles et professionnelles.

Des réponses à vos questions

FAQ

➡️ Oui. Tous les contrats en cours ou à venir sont concernés à partir de septembre 2025. Un dispositif transitoire s’applique uniquement aux familles déjà bénéficiaires du CMG, pour limiter les pertes brutales.

➡️ Parce que l’aide est désormais calculée sur les heures réellement déclarées chaque mois. En cas de vacances, absences ou période d’adaptation, le nombre d’heures baisse, donc le CMG aussi.

➡️ Il n’est pas communiqué directement par la CAF. Il dépend des ressources et de la composition du foyer. Il est automatiquement pris en compte dans le calcul. Pour l’estimer, certains simulateurs en ligne ou les futures versions des outils officiels sur le site de la CAF seront utiles.

➡️ Oui. Les indemnités de repas et d’entretien sont désormais intégrées au coût horaire total. Si elles sont fixées à la journée, elles doivent être converties à l’heure pour être prises en compte.

➡️ Le CMG rembourse jusqu’à 8 € par heure pour les assistantes maternelles, et 15 € par heure pour les gardes à domicile. Au-delà, la différence reste à la charge des familles.

➡️ Non. Contrairement à l’ancien système, l’aide ne diminue plus à l’entrée en maternelle. Cela permet de maintenir un soutien stable pour les familles.

➡️ À partir de décembre 2025, chaque parent pourra percevoir sa part du CMG selon son temps de garde. C’est une avancée attendue pour les familles séparées.

➡️ Pour les familles monoparentales, le droit est étendu jusqu’aux 12 ans de l’enfant (contre 6 ans auparavant). Pour les autres familles, les règles restent inchangées.

➡️ Indirectement, oui. Même si leur contrat ou leur fiche de paie ne change pas, le reste à charge évolue pour les familles. Certaines refuseront peut-être des petits contrats ou négocieront différemment selon leur budget.

➡️ Oui, et même doublement. La réforme CMG 2025 prévoit un élargissement spécifique pour les familles monoparentales : elles pourront désormais bénéficier de l’aide jusqu’aux 12 ans de l’enfant, au lieu de 6 ans auparavant. Cela représente un soutien renforcé, notamment pour les temps périscolaires ou les mercredis. C’est une mesure phare de la réforme, pensée pour alléger la charge financière de ces familles souvent plus exposées. Les autres modalités du calcul (taux d’effort, coût horaire, plafonds…) s’appliquent de la même façon que pour les autres foyers.

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