La Boîte à Activités
20/05/2025
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Et si on offrait des fleurs à faire pousser ? Avec cette activité à base de papier recyclé, les enfants fabriquent eux-mêmes de jolies cartes à planter, décorées de graines et de petites fleurs. Une création faite main qui se transforme en jardin, au fil des jours. Pas besoin de matériel compliqué ni de compétences artistiques : ici, on déchire, on mouille, on écrase, on sème… et on s’émerveille.
Pas besoin de matériel sophistiqué ni de fournitures introuvables : cette activité autour du papier ensemencé est à la portée de tous, même avec des tout-petits. Elle permet de travailler la motricité fine, la créativité, l’écologie et le plaisir d’offrir…
Voici ce qu’il faut prévoir pour fabriquer de jolies cartes à planter avec les enfants :
✔️ Feuilles de brouillon, rouleau de papier toilette ou de sopalin, boîtes à œufs…
✔️ Un grand saladier
✔️ De l’eau
✔️ Un mixeur plongeant ou un blender
✔️ Des graines de fleurs (coquelicot, ficoïde, lobélia… de préférence petites et légères pour mieux adhérer au papier)
✔️ Des petites fleurs séchées pour décorer les cartes (facultatif)
✔️ Un torchon propre (ou une serviette éponge)
✔️ Une cuillère ou les mains
✔️ Une roulette à pizza (ou couteau, ciseaux…)
📩 Le mode d’emploi est à télécharger à la fin de l’article : un petit document prêt à imprimer pour accompagner vos cartes à semer. Pratique pour les offrir, l’utiliser en atelier ou le glisser dans un joli emballage ! ⬇️
Les enfants commencent par déchirer les papiers et les boîtes à œufs en petits morceaux. C’est un moment qu’ils adorent : on froisse, on arrache, on malaxe, on manipule… Le geste est simple mais engage tout le corps.
Pour aider les plus jeunes, on peut prédéchirer légèrement les feuilles sur quelques centimètres afin de faciliter la prise en main et le geste de séparation.
Et peu importe si les bouts sont irréguliers, on les mixera ensuite pour obtenir une texture homogène. Ce qui compte ici, c’est le plaisir de manipuler la matière et de créer avec ses mains, pas la précision du geste.
On recouvre juste ce qu’il faut d’eau pour bien imbiber les morceaux de papier.
Si la quantité est excessive, la pâte deviendra trop liquide et mettra beaucoup plus de temps à sécher ensuite. Mais attention : si on n’en met pas assez, la pâte sera difficile à mixer et à étaler.
L’idéal : utiliser de l’eau chaude et laisser tremper environ 30 minutes, voire un peu plus si le papier est très épais ou rigide.
Pendant que le papier trempait, nous sommes allés cueillir quelques pâquerettes dans le jardin.
Pour les sécher rapidement, les enfants les ont déposées dans un plat sur du papier absorbant, puis recouvertes d’une autre feuille de sopalin. Un second plat a été posé par-dessus pour les aplatir. Le tout est passé brièvement au micro-ondes (30 secondes), puis nous avons changé le papier et répété l’opération jusqu’à ce que les fleurs soient bien sèches.
Une méthode express et ludique pour conserver leur forme et leur couleur pendant que l’étape suivante se préparait tranquillement.
Un adulte mixe le tout jusqu’à obtenir une pâte homogène mais encore texturée, comme un porridge un peu grumeleux.
Si le mélange est trop sec, le mixeur risque de bloquer et la pâte s’étalera difficilement ; s’il est trop liquide, elle mettra du temps à sécher et sera difficile à manipuler. On peut ajuster légèrement la quantité d’eau au besoin, mais l’idéal est d’obtenir une consistance qui se tient bien tout en restant facile à étaler par les enfants.
On étale la pâte obtenue sur un torchon propre, posé sur une surface bien plane, comme une plaque de four. On peut ajouter une serviette éponge sous le torchon si besoin, pour renforcer l’absorption et éviter que l’humidité ne stagne.
Les enfants peuvent utiliser leurs mains ou le dos d’une cuillère pour aplatir doucement la matière.
Il est important de viser une épaisseur régulière : trop fine, le papier risque de se déchirer ; trop épais, il mettra plusieurs jours à sécher et pourra gondoler.
On peut former un grand rectangle qu’on découpera ensuite, ou bien créer directement plusieurs petites zones, selon l’effet recherché.
Ce moment est sensoriel et apaisant : on sent la fraîcheur de la pâte, on observe sa texture, on ajuste du bout des doigts.
Si on a choisi de faire un grand rectangle, c’est le moment de tracer les futures cartes avant que la pâte ne sèche.
On peut utiliser une roulette à pizza, le dos d’un couteau ou même un bâtonnet pour marquer des rectangles ou des carrés. Cela permettra de détacher facilement chaque carte une fois le papier sec, sans le casser ni le déchirer.
C’est le moment de transformer chaque carte en petite œuvre végétale.
Les enfants répartissent les graines avec leurs doigts, en les espaçant suffisamment pour qu’elles puissent germer sans être étouffées. On peut en disposer en diagonale, en cercle, en lignes ou au hasard selon l’envie du moment.
Pour qu’elles tiennent bien, il est important de les appuyer légèrement dans la pâte encore humide. Cela garantit qu’elles adhèrent au papier et ne tombent pas une fois sec.
Ensuite, les enfants ajoutent les fleurs séchées préparées plus tôt, en les pressant également avec douceur.
Cela demande un peu de minutie, mais les enfants adorent ce moment : choisir, poser, ajuster… Chaque carte devient unique, colorée, vivante – presque précieuse.
Compter entre 24 et 72 heures selon l’humidité ambiante et l’épaisseur du papier.
Pour accélérer le séchage, on peut placer la plaque près d’une source de chaleur douce : derrière une fenêtre ensoleillée, sur un radiateur tiède ou même à l’extérieur par temps sec.
Il faut simplement éviter les courants d’air trop forts qui pourraient soulever ou gondoler la pâte encore humide.
Une fois sec, le papier se décolle facilement du torchon ou de la serviette.
Si les traits tracés à l’étape 6 ne suffisent pas à détacher les cartes, on peut maintenant les découper soigneusement aux ciseaux ou au cutter. Il est normal de perdre quelques graines pendant cette étape.
Les cartes sont prêtes à être offertes ou utilisées. Pour accompagner ce petit cadeau végétal, un mode d’emploi à imprimer est disponible en téléchargement à la fin de l’article, à glisser avec chaque carte pour expliquer comment la planter.
Une activité qui transforme du papier en fleurs, ça intrigue. Mais quand en plus elle est sensorielle, accessible, écologique et pleine de sens… elle coche toutes les cases. Fabriquer des cartes à semer, c’est manipuler, créer, patienter, offrir. C’est recycler avec ses mains, comprendre le cycle du vivant, et voir pousser ce qu’on a fabriqué soi-même. Et tout ça, avec très peu de matériel, mais beaucoup de plaisir partagé.
🎨 Changer la couleur du papier : utiliser du papier recyclé coloré (bleu, rose, vert…) ou ajouter quelques gouttes de jus de betterave, de curcuma ou de chou rouge pour teinter naturellement la pâte. Un bon moyen de jouer avec les couleurs sans produits chimiques.
⭐ Créer des formes originales : découper la pâte humide avec des emporte-pièces pour obtenir des cœurs, des étoiles ou même des formes de fleurs. Idéal pour personnaliser les cartes selon l’occasion (fête, anniversaire, remerciement).
✍️ Personnaliser avec un message : écrire un mot doux ou un prénom à l’aide d’un bâtonnet avant que la pâte ne sèche, ou coller une petite étiquette une fois sec. Cela donne une touche plus intime à la carte, parfaite pour un cadeau symbolique.
📏 Faire des mini-cartes à planter : diviser la pâte en très petites zones pour créer de mini-formats (type étiquettes), à glisser dans des pots ou à offrir avec des graines. Une façon simple de proposer une attention végétale à petit format.
🍃 Ajouter des textures naturelles : insérer des morceaux de feuilles séchées, de brins d’herbe ou de pétales à l’étape d’étalage pour enrichir visuellement et sensoriellement la surface du papier.
📚 Faire un lot de cartes reliées : assembler plusieurs cartes avec une ficelle ou une attache parisienne une fois sèches, pour créer un petit carnet de semis à offrir. Chaque carte peut contenir des graines différentes : fleurs (coquelicot, ficoïde, bleuet, tournesol), mais aussi herbes aromatiques (basilic, ciboulette, coriandre) ou graines potagères faciles à faire pousser (radis, laitue, tomates cerises…). On peut noter le type de graines au dos ou ajouter une petite légende jointe. Ce carnet devient ainsi une véritable invitation à jardiner, à découvrir le vivant et à partager une attention pleine de sens. Idéal pour un cadeau de fin d’année, une fête des mères ou une initiation au jardinage avec les enfants.
Cadeau personnalisé pour la fête des mères ou des pères : offrir une carte à planter faite main permet à l’enfant de transmettre un message sincère et durable. La pousse des graines prolonge l’émotion du moment bien après la fête. Idéal pour sensibiliser les familles au pouvoir des gestes simples.
Remerciement de fin d’année pour un enseignant ou une assistante maternelle : une carte végétale personnalisée avec un petit mot ou une illustration est une belle manière de dire merci. On peut même y associer le nom des graines choisies, pour que le geste reste en mémoire longtemps.
Petit cadeau d’anniversaire ou d’au revoir : au lieu d’une carte classique, offrir une carte qui pousse est une façon originale de marquer une attention. C’est aussi une belle alternative aux objets inutiles, en valorisant la nature et la créativité des enfants.
Atelier pédagogique autour du cycle de vie des plantes : fabriquer du papier ensemencé permet d’aborder concrètement les étapes de la germination, la photosynthèse, le soin à apporter au vivant. Un excellent support pour des projets en école maternelle, en crèche ou à la maison.
Initiation au jardinage pour les enfants : cette activité invite à semer, arroser, observer. On peut créer des cartes avec des graines différentes (fleurs, condiments, petits légumes), les étiqueter, puis suivre leur croissance avec un tableau d’observation.
Cadeau de naissance ou souvenir d’un événement familial : une carte à planter comme souvenir symbolique d’un moment important (baptême, naissance, mariage). Elle peut être glissée dans un faire-part ou offerte en remerciement aux invités.
👃 Développement sensoriel : chaque étape sollicite les sens de manière naturelle. L’enfant touche la matière, sent les odeurs du papier mouillé, écoute le bruit du mixeur, observe les changements de texture… Une manière concrète de relier perception et action.
✋ Affinement de la motricité fine : cueillir les fleurs avec délicatesse, les manipuler sans les abîmer, déchirer le papier, mixer avec un adulte, étaler la pâte, appuyer les graines, positionner les fleurs séchées… Tous ces gestes demandent de la précision et du contrôle. Ils renforcent la coordination œil-main, la préhension fine, la concentration et l’habileté manuelle. Cette activité offre ainsi une vraie progression motrice, tout en restant ludique et accessible dès le plus jeune âge.
🚀 Renforcement de l’autonomie : cette activité structurée permet à l’enfant de suivre une séquence logique. Chaque étape peut être confiée selon l’âge, en favorisant la prise d’initiative, l’organisation personnelle et la satisfaction du « c’est moi qui l’ai fait ».
🌍 Initiation à l’écologie concrète : recycler du papier, fabriquer quelque chose de ses mains, comprendre comment une graine germe… On donne ici du sens à l’écologie à travers un projet réel, accessible et valorisant.
⏳ Compréhension du vivant et du temps : attendre que ça sèche, planter, observer les pousses… On découvre le rythme lent du vivant, on apprend la patience, l’attention, l’observation régulière, indispensables dans l’éducation à la nature.
💞 Création de liens affectifs : offrir une carte faite maison, avec des fleurs qu’on a cueillies soi-même et des graines qu’on a choisies, crée une forte dimension émotionnelle. L’enfant donne de lui-même, partage un peu de son monde intérieur, et ressent la joie d’offrir.
🎨 Expression personnelle : le choix des formes, des couleurs, des graines, des petits mots… tout est prétexte à création. L’enfant explore ses goûts, exprime son imaginaire, et affirme sa personnalité au fil des cartes.
💬 Soutien à la verbalisation : cette activité peut être accompagnée de discussions riches : pourquoi recycler ? qu’est-ce qu’une graine ? qu’est-ce que ça veut dire « faire pousser » ? L’adulte peut ainsi enrichir le langage et les échanges, tout en valorisant les savoirs de l’enfant.
Voici le mode d’emploi à imprimer gratuitement pour accompagner la carte à offrir.
Cette activité est adaptée dès 2-3 ans avec accompagnement. Les enfants peuvent participer à chaque étape selon leurs capacités : déchirer, étaler, choisir les graines, décorer…
Oui, la plupart des papiers fins non plastifiés conviennent : papier brouillon, imprimante, feuilles de cahier, boîtes à œufs… Éviter les papiers glacés ou très encrés.
Privilégier des graines simples à germer : coquelicot, tournesol, bleuet, basilic, radis, laitue… Plus elles sont fines, mieux elles adhèrent au papier.
Entre 4 et 10 jours selon les conditions (température, humidité, lumière). Il suffit d’humidifier régulièrement la carte et de la placer dans la terre, comme indiqué dans le mode d’emploi.
En les stockant à l’abri de l’humidité et de la lumière, elles se conservent plusieurs mois. Éviter simplement les fortes chaleurs ou l’humidité prolongée.
🌿 Une poignée de fleurs, quelques graines, du papier recyclé… et voilà un petit jardin à offrir. Cette activité ne demande presque rien, si ce n’est un peu d’eau, de patience et beaucoup de cœur. Chaque carte devient un message vivant, une création unique qui pousse au fil des jours.
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